Les proviseurs du collège Charles de Gaulle et du Lycée Colbert, les professeurs respectifs, Geneviève Sintès et Hervé Janneau posent en compagnie d’une des classes de 3e, devant l’éolienne fraîchement installée sur le toit du collège Charles-de Gaulle.
Pour mener à bien ce projet, le collège a bénéficié d’un financement du conseil général, dans le cadre du dispositif remue-méninges, soutenant certaines initiatives pédagogiques.
Une découverte des métiers et des formations
Les élèves ont d’abord rencontré différents professionnels de la filière éolienne. La société lorientaise Nass and Wind leur a présenté son projet Winflo d’offshore flottant, au large de Groix. Ils ont exploré l’univers des hydroliennes avec l’entreprise Sofresid Engineering. Ils ont pu, ainsi, appréhender la diversité des métiers du secteur : de monteur de projet, à chercheur en développement, fabricant, exploitant de fermes éoliennes ou encore technicien en maintenance et en démantèlement. L’occasion de découvrir une orientation possible avec des formations allant du Bac au Bac + 5, comme le Bac STI2D « Développement durable », dispensé au lycée Colbert.
La visite d’un parc éolien à Silfiac
En avril, les 115 élèves de 3e se sont rendus à Silfiac, une petite commune du Morbihan, située en Centre-Bretagne. Un village qui a opté pour des réalisations concrètes en terme de développement durable. Un éco-lotissement utilisant le bois, la brique, la paille, la terre, un éco-village vacances utilisant des énergies renouvelables et le clou de la visite, en lien direct avec le projet, un parc de quatre éoliennes alimentant 9 000 personnes en électricité.
Une éolienne sur le toit du collège
En cours de technologie, par groupes, les élèves ont réalisé une éolienne miniature. Un modèle plus grand et opérationnel a été conçu et fabriqué par trois élèves, Flavien, Thibault et Jordan, en BTS électrotechnique au lycée Colbert. Elle a été installée la semaine dernière, ainsi que des panneaux photovoltaïques. Ils serviront à alimenter en courant un poste informatique. Hervé Janneau, professeur au lycée Colbert, explique : « L’emplacement retenu n’est sans doute pas le plus venté de l’établissement, mais il est le plus visible par les élèves et l’extérieur. Cette éolienne est symbolique et est surtout un outil pédagogique qui marque l’aboutissement de tout un projet, entre le lycée et le collège. »